
Bignon Fernand (1888 – 1969)
Photographe professionnel, installé à Gisors (Eure) dans les années 30. D’abord apprenti horloger à Caen (Calvados), il s’initie à la photographie à la Société Caennaise de Photographie dont il devient membre en 1911.
Mobilisé durant la Grande Guerre, il devient en 1919 exploitant agricole à Mutrécy (Calvados) avant de racheter le fonds d’un atelier de photographie à Gisors (Eure). Il s’y installe en 1930 et y exercera jusqu’à sa mort.
En plus de son activité commerciale, il poursuit un travail personnel avec photos de portraits, paysages ainsi que de nombreux films sur la vie quotidienne.
Né à Avranches (Manche) le 08.08.1888, mort le 04.02.1969 à Gisors (Eure).
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- Synopsis
- Fernand Bignon serait sans doute le premier surpris de voir son nom figuré dans les encyclopédies contemporaines. Car s'il côtoya Demachy ?, Emerson, Mison ?, dans des expositions consacrées au mouvement pictorialiste, il ne fit jamais complètement partie de leur société. Probablement parce qu'à la différence de ces illustres photographes, Fernand Bignon devait travailler pour subvenir aux besoins de sa famille. C'est donc dans l'anonymat de son magasin de photographie à Gisors qu'il pratiqua discrètement son art. Autodidacte, n'ayant jamais appartenu à un cercle de cinéastes amateur, Fernand Bignon a transfiguré les traumatismes de sa jeunesse en capturant à toute force les moments heureux de son existence. Ses films sont un hymne à la jeunesse, à la nature, à la vie. Il propose une morale du bonheur, un art de la joie. Modeste, il se croyait probablement promis à l'oubli. Heureusement ses films, plus beaux les uns que les autres, sont parvenus jusqu'à nous. Nous avons rencontré sa petite-fille, Frédérique Closier, pour évoquer la mémoire d'un homme qui garde son mystère mais nous offre un authentique regard d'artiste.
- Réalisation
- Ingrid Gogny
- Tournage Montage
- Jean Dieppois
- Production
- Briony Denver
- Format
- Vidéo, 10’54, VOSTF